roipoussiere

[njourdane]

Qui suis-je ?

roipoussiere

Qu'est-ce qui m'a donné envie de parler la première fois ?

• la possibilité de contribuer au libre en tant qu'orateur ;
• le fait de pouvoir apprendre quelque-chose à un public.

Qu'est-ce qui a été le facteur déclenchant ?

Le développeur du projet que j'ai présenté ne pouvait pas venir et il fallait quelqu'un pour présenter.

Qu'est-ce qui m'a fait hésiter, m'a empêché de me lancer ?

Le sentiment que je n'étais pas légitime.

Qu'est-ce (qui est-ce) qui m'a aidé ?

• quelques encouragements au moments où j'hésitais encore ;
• pendant la préparation, le fait de voir que je n'étais pas le seul à préparer une conf. et échanger un peu avec ces personnes ;
• mon employeur m'a autorisé à poser un jour de congé pour finir.

Qu'est-ce que ça m'apporte de parler en public ?

• sur le coup, beaucoup de stress ;
• par la suite, la satisfaction de l'avoir fait ;
• plusieurs semaines plus tard, une nouvelle corde à mon arc me permettant de présenter des sujets similaires ou qui s'en approchent, beaucoup plus rapidement et facilement.

Qu'est-ce qui m'a fait ou donné envie d'arrêter ?

Le travail que cela demande, que j'avais sous-estimé, du coup je me suis retrouvé à devoir beaucoup bosser quelques jours avant.

Combien je passe de temps à préparer un nouveau talk ?

Sur un nouveau sujet, je compte maintenant environ une journée de travail pour 10min de présentation. Donc en gros, 2 week-ends pour une conférence de 50min, hors travail préalable sur moyen terme (voir question suivante).

Sur un sujet qui se rapproche d'une conférence déjà faite, pour lequel on peut recycler du contenu ou des slides, ça peut être quelques heures.

Comment je me prépare ?

Plusieurs semaines ou mois avant la conf., je pense à tous les trucs que j'ai envie de dire. Ça peut être des sujets à évoquer ou des phrases percutantes que je m'imagine prononcer mot par mot devant un public, auquel cas je les dis à voix haute pour voir comment ça sonne et les retravailler. C'est le genre de truc qui s'écoule sur une longue durée mais ne demande pas trop d'effort et qu'on peut faire n'importe où (sur le vélo, dans la voiture, le métro, etc). C'est important de pas faire ça au dernier moment pour laisser le temps aux bonnes idées de germer. À mesure que les idées viennent, je note tout ça en vrac sur un fichier texte.

Quand je commence à avoir pas mal de contenu, j'essaie de voir comment ranger tout ça dans des catégories.

Ensuite je commence à un peu mieux structurer tout ça en rangeant ces catégories dans des "boites plus grosses", de manière à ce que tout ça s’enchaîne assez bien et que ce soit facilement compréhensible. Je demande à des proches de me faire quelques retours sur cette première version du plan. Je vire au passage tous les contenus qui sont intéressants mais qui ont du mal à s'intégrer à l’enchaînement de la conf et qui la complexifierai (ça peut être une bonne partie).

Je commence à convertir tout ça en Markdown, en séparant les différentes idées par des --- (slide suivante), avec Marp. Pour l'instant c'est encore des idées en vrac, avec quelques phrases toutes faites de temps en temps.

Avant de détailler le contenu de mes slides, je commence par travailler leur aspect visuel : police utilisée, arrière plan, images explicatives, etc., pour plusieurs raisons :

• pour me faire un peu plaisir, ça change un peu que bosser sur le contenu ;
• on voit que ça prend forme, c'est satisfaisant et ça donne du courage pour continuer ;
• ça me laisse le temps de contacter les auteur.e.s des éventuelles illustrations que je souhaite intégrer dans mes diapos (même si elles sont libres de droit, par principe) ;
• ensuite parce que j'arrive mieux à me représenter ce que ça va donner au final, si les gens vont bien comprendre les éventuels schémas, etc. ce qui a un impact sur le contenu.

Ensuite je détaille mes slides. Ou plus exactement, je réduis le contenu de chaque slide à quelques images et mots clés importants, et je laisse en commentaire ce que je souhaite expliquer à l'oral.

Ensuite je commence à travailler l'oral pour chaque partie, en m’arrêtant régulièrement pour adapter les slides lorsque je me rend compte que telle notion mériterait d'être mieux expliquée ou bien si faut virer telle autre notion qui est est un peu en trop ou bien complexifie inutilement la conf.

Enfin j'envoie mon diapo à quelques gramar-nazis pour vérifier les fautes, puis je répète plusieurs fois du début à la fin avec le diapo, en m'isolant dans une pièce.

Comment je choisis à quelle conf je propose un talk ?

Un événement qui est dans la thématique des sujets que je souhaite aborder et si possible où je suis déjà allé et dans une langue où je suis à l'aise à l'oral.

Comment je choisis de quoi je vais parler ?

En fonction des sujets qui à la fois m'intéressent et que je maîtrise.

C'est quoi, pour moi, un bon sujet ?

Un sujet qui m'intéresse et que je maîtrise, qui est susceptible d'intéresser d'autres personnes et pour lequel j'estime qu'il est important de communiquer dessus.

Qu'est-ce que j'ai découvert qui m'a étonné en commençant à parler ?

• le travail que demande la préparation d'une conf. ;
• le fait que quand on en a fait une c'est très facile de recycler des trucs pour les suivantes ;
• étant donné qu'on a vraiment pris le temps d'approfondir un sujet, ça permet également de travailler son argumentaire quand on évoque un sujet similaire dans une conversation, sur un stand ou pour répondre à une question dans une autre prise de parole publique.

Une histoire que j'aurais envie de raconter sur ce qui s'est passé quand / après que j'ai parlé ?

• les meilleures questions que j'ai eu étaient en off, après la conf.
• j'apprécie davantage la connaissance que m'a apporté le fait d'avoir préparé cette conférence (qui me servira à d'autres reprises) plutôt que je n'ai apprécié la présentation en elle-même, qui n'était malheuresment pas excellente au niveau de la diction, vu que je ne suis pas un orateur expérimenté.